Si Laroque m'était contée ... ( suite et fin ) Pinous
AUJOURD ‘HUI , QUE FAIRE ?
Si cette question peut paraître embarrassante , une réponse s’impose d’emblée : « éviter l’immobilisme ! »
Notre village est dans une véritable compétition dans le cadre de la Communauté de Communes et chaque village va s’ingénier à attirer vers lui le meilleur des équipements et des services pour satisfaire ses ressortissants ; dans cette compétition , celui qui gagne est celui qui représente un poids démographique , celui qui maitrise son urbanisme et s’assure de l’assiette foncière de ses projets , enfin celui agit et entreprend dans tous les domaines .Dans ce contexte la « gestion de bon père de famille » est un véritable repoussoir , une prime à l’échec assurée , une catastrophe !
Les quatre pistes de réflexion qui suivent peuvent constituer une base de programme cohérente :
Agir sur le peuplement .
Pour modifier , ou , plus modestement , infléchir le vieillissement de la population il faut un véritable politique du logement dans notre village car c’est par une offre adaptée ( accession à la propriété et locatif ) que l’on réussira à freiner le départ de nos jeunes , à attirer ceux qui travaillent au village et ne peuvent y habiter , et enfin profiter de notre bonne image pour séduire les jeunes ménages , où qu’ils soient dans le sud du département .
Il faut aussi viser un accroissement de notre population vers le cap des 3000 habitants car comme nous le verrons plus loin , si nous n’atteignons pas ce seuil critique c’est notre vie économique et sociale qui va se volatiliser .
Pour ce faire il n’ya qu’un seul moyen : la création d’une ZAC qui est l’outil crée par les pouvoir public pour permettre à une collectivité de maitriser son développement et son urbanisme , surtout , et c’est le cas de Laroque , quand cette collectivité n’a pas de réserve foncière .
Promouvoir une relance économique .
Cette relance doit passer par une reconquête des espaces agricoles , en plaine comme en montagne ; pour ce faire une condition s’impose : la levée du doute qui règne sur le devenir de ces terres ce qui implique une position ferme et claire des autorités municipales sur un document fondamental : le PLU (plan local d’urbanisme )
Pour dire les choses clairement , les propriétaires de terres incultes et autres friches consentiront à vendre quand ils seront certains de ne pouvoir obtenir le classement de leurs terres en terrains à bâtir .
La protection de notre environnement dépendra en grande partie de la réussite de cette relance agricole .
Le tourisme est l’autre mamelle sur laquelle peut compter le village ; le vieux village et son faubourg ont gardé leur pittoresque et , grâce au relief qui les environnent , sont resté à l’écart des développements urbains contemporains … et puis il y a cet écrin de verdure que représente la forêt … et puis il ya la mer si proche sans être envahissante !
Un plan de développement touristique reste à faire , sa réussite génèrera des activités , des emplois , elle permettra aussi à notre commerce local de prospérer et cela au bénéfice de tous les rocatins .
Maitriser le développement urbanistique .
C’est la condition « sine qua non » pour faire quelque chose dans notre village !
- c’est nécessaire sur le plan purement urbanistique , pour fixer d’ores et déjà les limites de l’urbanisation et accompagner cette croissance en termes de logements ; dans notre esprit ces limites sont définitives dans le cadre de la prochaine génération ; l’urbaniste et l’homme de l’art sont là pour nous dire comment créer des limites d’urbanisation ; à titre d’exemple , les « muscats » avaient vocation à accueillir une maison de la randonnée et une maison de la chasse , l’ensemble ainsi crée , avec tous ses équipements , aurait constitué une « fin d’urbanisation » ; le remplacement de ce projet par la plantation d’olivier est un recul dangereux pour la protection du piémont ;
- c’est nécessaire pour assurer le financement du développement du village et son équipement ; en effet il n’est plus admissible que la création de zones constructibles se fasse au seul profit des propriétaires et des promoteurs privés ; le développement du village doit être financé par la croissance urbanistique .
Cette maitrise , nous le rappelions plus haut , ne pourra se faire que par un texte prévu pour cela : le P. L U .
Préserver l’environnement et mettre en valeur le Patrimoine .
La teneur de cette proposition a été isolée dans ce chapitre pour souligner son importance mais elle aurait pu , tout aussi bien , figurer parmi les résolutions du développement économique.
En effet , nous pensons « cadre de vie » en abordant le sujet de l’environnement et du Patrimoine , mais il ne faut pas oublier qu’ils sont générateurs d’activités et de richesses .On aime rappeler que les meilleurs protecteurs de la nature furent nos paysans , or ceux-ci ne travaillaient pas pour des prunes et pourtant ils étaient écolos avant l’heure …
Ce qu’il faudrait retenir c’est que l’on doit tendre à équilibrer la charge de l’effort à consentir par la collectivité par rapport aux bienfaits qu’il en résulte .La restauration du Château , l’aménagement de Tanya n’a de véritable sens , en termes de gestion , que si on relie ces actions à , par exemple , une politique de développement touristique .
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