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Fanal Plus

19 mars 2010

Si Laroque m'était contée ... ( suite et fin ) Pinous

                     AUJOURD ‘HUI  , QUE FAIRE ?

Si cette question peut paraître embarrassante , une réponse s’impose d’emblée : « éviter l’immobilisme ! »

Notre village est dans une véritable compétition dans le cadre de la Communauté de Communes et chaque village va s’ingénier à attirer vers lui le meilleur des équipements et des services  pour satisfaire ses ressortissants ; dans cette compétition , celui qui gagne est celui qui représente un poids démographique , celui qui maitrise son urbanisme et s’assure de l’assiette foncière de ses projets , enfin celui agit et entreprend dans tous les domaines .Dans ce contexte la « gestion de bon père de famille » est un véritable repoussoir , une  prime à l’échec assurée , une catastrophe !

Les quatre pistes de réflexion qui suivent peuvent constituer une base de programme cohérente :

Agir sur le peuplement .

Pour modifier , ou , plus modestement , infléchir le vieillissement de la population il faut un véritable politique du logement dans notre village car c’est par une offre adaptée ( accession à la propriété et locatif ) que l’on réussira à freiner le départ de nos   jeunes , à  attirer ceux qui travaillent au village et ne peuvent y habiter , et enfin profiter de notre bonne image pour séduire les jeunes ménages , où qu’ils soient dans le sud du département .

Il faut aussi viser un accroissement de notre population vers le cap des 3000 habitants car comme nous le verrons plus loin , si nous n’atteignons pas ce  seuil critique c’est notre vie économique et sociale qui va se volatiliser .

Pour ce faire il n’ya qu’un seul moyen : la création d’une ZAC qui est l’outil crée par les pouvoir public pour permettre à une collectivité de maitriser son développement et son urbanisme  , surtout , et c’est le cas de Laroque , quand cette collectivité n’a pas de réserve foncière .

Promouvoir une relance économique .

Cette relance doit passer par une reconquête des espaces agricoles ,  en plaine comme en montagne ; pour ce faire une condition s’impose : la levée du doute qui règne sur le devenir de ces terres  ce qui implique une position ferme et claire des autorités municipales sur un document fondamental : le PLU (plan local d’urbanisme )

Pour dire les choses clairement , les propriétaires de terres incultes et autres friches consentiront à vendre quand ils seront certains de ne pouvoir obtenir le classement de leurs terres en terrains à bâtir .

La protection de notre environnement dépendra en grande partie de la réussite de cette relance agricole .

Le tourisme est l’autre mamelle sur laquelle peut compter le village ; le vieux village et son faubourg ont gardé leur pittoresque et ,  grâce au relief qui les environnent , sont resté à l’écart des  développements urbains contemporains … et puis il y a cet écrin de verdure que représente la forêt … et puis il ya la mer si proche sans être envahissante !

Un plan de développement touristique reste à faire , sa réussite génèrera des activités , des emplois , elle permettra aussi à notre commerce local de prospérer et cela au bénéfice de tous les rocatins .

Maitriser le développement urbanistique .

C’est la condition  « sine qua non » pour faire quelque chose dans notre village !

-         c’est nécessaire sur le plan purement urbanistique , pour fixer d’ores et déjà les limites de l’urbanisation et accompagner cette croissance en termes de logements ; dans notre esprit ces limites sont définitives dans le cadre de la prochaine génération ;  l’urbaniste et l’homme de l’art sont là pour nous dire comment créer des limites d’urbanisation ; à titre d’exemple , les «  muscats » avaient vocation à accueillir une maison de la randonnée et une maison de la chasse , l’ensemble ainsi crée , avec tous ses équipements ,  aurait constitué une «  fin d’urbanisation » ; le remplacement de ce projet par la plantation d’olivier est un recul dangereux pour la protection du piémont ;

-         c’est nécessaire pour assurer le financement du développement du village et son équipement ; en effet il n’est plus admissible que la création de zones constructibles se fasse au seul profit des propriétaires et des promoteurs privés ; le développement du village doit être financé par la croissance urbanistique .

Cette maitrise , nous le rappelions plus haut , ne pourra se faire que par un texte prévu pour cela : le P. L U .

Préserver l’environnement et mettre en valeur le Patrimoine .

La teneur de cette proposition a été isolée dans ce chapitre pour souligner son importance mais elle aurait pu , tout aussi bien , figurer parmi les résolutions du développement économique.

En effet , nous pensons «  cadre de vie » en abordant le sujet de l’environnement et du Patrimoine , mais il ne faut pas oublier qu’ils sont générateurs d’activités et de richesses .On aime rappeler que les meilleurs protecteurs de la nature furent nos paysans , or ceux-ci ne travaillaient pas pour des prunes et pourtant ils étaient écolos avant l’heure …

Ce qu’il faudrait retenir c’est que l’on doit tendre à équilibrer la charge de l’effort à consentir par la collectivité par rapport aux bienfaits qu’il en résulte .La restauration du Château , l’aménagement de Tanya n’a de véritable sens , en termes de gestion , que si on relie ces actions à , par exemple , une politique de développement touristique .

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28 février 2010

Si Laroque m'était contée ... ( suite )

L’évolution urbanistique de Laroque .

Le village limité au bâti « intra muros » et au faubourg  a explosé en quarante ans !

Cette croissance s’est accompagnée ,  après une période de grande liberté , de la création d’un certain nombre de POS qui se sont succédé avec plus ou moins de bonheur , tous souffrant du même mal : l’absence d’un plan général à moyen et long terme reflétant les aspirations de la population dans son ensemble .

Nous avons cité la croissance «  en étoile » grande consommatrice d’espaces et d’équipements , cette tendance fut  corrigée par l’apparition des premiers lotissements qui contenaient en eux même les prémisses d’une meilleure organisation urbanistique .

Après la construction « à tout va » le lotissement commence à introduire une notion de densification de l’espace et une rationalisation des communications .

Mais le POS , cette loterie des famille , crée aussi une tension permanente dont aucune municipalité n’a pu s’affranchir pour établir un véritable projet urbanistique .

Evolution sur le plan humain de Laroque .

Si on considère qu’un village c’est une communauté de familles , unies par un passé et des traditions , qui met en commun un certain nombre de services au nom d’une solidarité sociale alors , Laroque , n’est plus ,  pour l’instant , un village .

Laroque , il y a quarante ans , c’était une population homogène dont les us et les coutumes constituaient le ciment ; homogène ne veut surtout pas dire :  issu d’une même « ethnie » ,qu’elle soit catalane ou autre …cela signifie que le corps social était assez sain pour réussir la parfaite intégration de tous les arrivants ,  étant noté que cette intégration s’étalait dans le temps .

Village frontalier avec l’Espagne , sur une voie de grandes invasions , Laroque était destinée à recevoir des gens « venus d’ailleurs » mais ce qui est étonnant , je me répète , c’est la grande capacité d’intégration de ce village ! C’est souvent par hasard qu’il m’arrivait de découvrir les origines étrangères de tel ou tel catalan « authentique » : espagnole , italienne , gitane , belge …Aujourd’hui les « indigènes » sont largement minoritaires ( moins de 20 %) et de plus en plus marginalisés ; le processus d’intégration ne pouvant plus jouer comme autrefois ,  sur quelles nouvelles bases devra-t-il fonctionner ?

Evolution de la vie sociale et politique .

Un village comme Laroque , ça se façonnait par petites touches au fil des siècles … chacun avait sa place , sa fonction sociale , son métier , son rang dans la société , il n’y a qu’une catégorie qui n’existait pas : les pauvres ; ce mot n’était jamais utilisé pour qualifier les plus démunis , parce qu’il était considéré comme infamant .

Cette structure sociale laisserait penser à une société conservatrice …il n’en fut rien !

Laroque avait la réputation d’un village rebelle et résolument tourné …à gauche !

Ce que les siècles avaient réalisé s’est effiloché en quelques décennies ; en effet , si nul village n’est en mesure d’édicter des règles pour réguler son immigration , il y a des règles qui peuvent s’imposer à lui par le simple jeu d’une logique économique .

Que s’est-il passé à Laroque ?

Le ciel bleu , le soleil et  le pittoresque ont un prix ! ce prix n’a cessé d’augmenter au fil des ans ce qui s’est traduit par un enchérissement du sol  et plus généralement de tout ce qui se rattache au logement ; vivre à Laroque est devenu un rêve qui n’est pas accessible à toutes les bourses .

La sélection par l’argent est devenu la nouvelle règle !

Plus le temps passe et plus et plus le ticket d’entrée est élevé ; ce phénomène a vite fait d’éliminer les plus faibles , pécuniairement parlant , les jeunes en priorité ….

C’est comme cela que l’on crée une nouvelle société !

Cette société n’est pas partageuse , elle veut vivre « entre soi »  , elle défendra son pré carré jusqu’à l’absurde ;  trop soucieuse de la satisfaction immédiate de ses aspirations elle est incapable d’imaginer un avenir autre que le simple glissement du présent dont elle jouit dans un égoïsme social total !

Laroque n’est plus à gauche ! qu’importe après tout , nous sommes en démocratie et c’est ce qui devrait compter …

En démocratie certes , mais laquelle ?

Cette inflation immobilière , cette fièvre malsaine qui continue à nous empoisonner a doté en quelques dizaines d’années , Laroque , d’un électorat qui ne doit rien à la vie du village , à la connaissance de son passé et à ses aspirations quant à son avenir , un électorat qui est stéréotypé , fabriqué par la réussite d’avoir acquis une place au soleil . Laroque est devenue une démocratie « censitaire » du nom que l’on donnait aux régimes qui n’acceptaient comme électeurs que ceux qui payaient le cens , les riches , quoi !

23 février 2010

Si Laroque m'était conté ... ( suite )

On pourrait résumer la L’évolution économique de Laroque

Aujourd’hui , plus personne ne vit à Laroque , exclusivement de l’agriculture ; l’agriculture d’autrefois s’est marginalisée  ou bien ,  a carrément disparue . Les causes sont multiples et il serait utile de les expliciter , notons , parmi elles , celle qui est caractéristique des village du piémont de l’Albère : la règle qui veut qu’ a priori ,  toutes les sols  sont susceptibles de devenir des terrains à bâtir  » ! Cette présomption gèle  la plus part des terres arables et rend économiquement impossible la création , par de jeunes agriculteurs,  ou le développement d’exploitation agricoles conformes aux standards actuels .Il suffit de reprendre les photos des années cinquante pour constater le développement exponentiel des friches agricoles , les plus anciennes d’entre elles étant redevenues des forêts composées d’essences indigènes ; Il suffit de regarder le magnifique plan des cultures de la Commune de Laroque en 1823 , pour s’étonner de la place que prend la forêt aujourd’hui , alors même que cette forêt est, en très grande partie , inexploitée  .

L’essentiel des revenus crées sur la Commune proviennent du tertiaire :

L’activité dominante est celle issue des soins de santé ; l’équipement du village est enviable par la diversité et la qualité des services , depuis les médecins jusqu’aux pharmaciennes , un large panel de professions médicales ou paramédicales est représenté : dentiste , infirmières , kiné , psy , pédicure etc.   

Le secteur purement commercial a subit une évolution majeure , à savoir l’émergence d’un centre commercial , hors de l’agglomération et à  vocation intercommunale , et la raréfaction des commerces de proximités qui ne survivent que grâce à l’apport du tourisme d’été .Ce constat rejoint presque à l’identique celui de l’hôtellerie et de la restauration dont le devenir passe par le développement du tourisme local .

Autre « grand » employeur : la Commune , elle-même , qui emploie une vingtaine de personnes , quand dans les année cinquante elle n’usait que d’un secrétaire de Mairie à mi-temps et d’un garde champêtre !

Ce survol rapide serait incomplet si on oubliait ce qui est devenu essentiel : les revenus propres des nouveaux habitants de Laroque ! Ce village est considéré par le Fisc comme un village « riche » par la simple lecture des revenus imposables de ses habitants ; en effet , comme nous le verrons plus loin, la majorité des rocatins sont des pensionnés et si l’on veut bien croire notre Administration , ces revenus là sont conséquents … mais ils viennent de l’extérieur !

                Nous ne le répèterons jamais assez , cette évolution économique est profonde et elle marque tous les autres changements que nous allons rapporter .

                La réflexion générale que nous pouvons souligner  , est que cette formidable évolution qui s‘est déroulée en un peu plus d’une génération , n’est due qu’à des facteurs extérieurs au village , dit en des termes plus explicites , le village n’a réagi qu’avec passivité et au mieux avec opportunisme , aux évènements qui se sont imposés à lui .

L’évolution démographique de Laroque .

situation du village par ce simple constat :  Laroque est devenu un village de retraités !

En parcourant les données de la statistique on peut relever certaines caractéristiques qui affinent ce premier aperçu :

La population du village a atteint les 2000 habitants , ce qui veut dire qu’elle a  plus que doublé depuis 1960 .Ce fait , somme toute, positif doit être corrigé par une autre donnée : Laroque s’est bien moins développé , en population , que les villages environnants  , de son statut de chef lieu de canton , au XIX me siècle ,  il ne reste plus rien .

Cette croissance ne s’est pas faite grâce à un solde positif des naissances mais par l’apport des personnes venues s’installer en vue de leur retraite ; la pyramide des âges du village est ainsi marquée par le vieillissement de la population  , vieillissement qui ne cesse de croitre .

Les conséquences collatérales de ce fait marquant sont multiples , nous citerons celle qui pointe le futur du village : les jeunes de moins de 18 ans ne représentent que 12 % de la population ; c’est le devenir de nos écoles qui est en jeu devant la fragilité de cette situation ; nous avons d’ailleurs , déjà perdu une classe en 2004 !

Nous citerons enfin ce que nous livrent  les chiffres des derniers  recensements  : la croissance de Laroque semble s’être arrêté à 2000 âmes , environ , chiffre malthusien qui  se rit du développement urbain que connaît parallèlement la Commune .

14 février 2010

" si Laroque m'était contée"

 

                                                                                                                           févier 2010

       Pour ceux qui , comme moi , ont eu le bonheur de connaître  Laroque à la fin des années cinquante , il leur reste l’image d’un village authentique , plein de vie et de bruits , dont les nombreux petits commerces étaient la meilleure expression du tissu social existant ; pourtant , le village était à bout de souffle , et avec ses 880 habitants , touchait le fond d’une dégringolade qui avait commencé ,tout doucement , à partir de la fin du XIX ème siècle …

      En un mot comme en mille , ce village n’arrivait plus à nourrir ses enfants  et ceux-ci  étaient obligés de partir pour chercher un travail , le plus souvent dans la fonction publique ; j’ai sous les yeux la photo traditionnelle des conscrits de la classe 1932 ( les quadragénaires d’après la guerre de 40 ), ils sont  23 et ceux qui sont resté au village se comptent sur les doigts de la main !

                                                        ------------------------

      A partir des années soixante tout allait commencer à changer ; la France puis l’Europe découvrait ce charmant pays qu’est le Roussillon , bien moins cher que la Provence et sa Côte d’Azur  et en premières lignes vers l’El Dorado que représentait l’Espagne à ce moment là …

Les premiers à s’installer furent , comme disent les sociologues , des gens de la classe moyenne , des gens modestes dirons nous …grâce à eux de nouvelles maisons firent leur apparition  dans le paysage de la Commune , dans une absence totale de plan d’urbanisme ; la croissance urbanistique se fit  «  en étoile » en suivant les routes , voire les pistes .

     Il y a des Révolutions qui ne font pas de bruit , celle qu’allait connaître Laroque en est de celle là .                                                                                                                                    Dans un village agricole ,  la valeur de la terre , depuis des temps immémoriaux , c’était le prix de ce qu’elle produisait  , et voila que , soudain , une autre règle se fait jour , cette terre si méprisée peut valoir de l’or si le POS ( plan d’occupation des sols ) en décide ainsi .Toujours dans un grand silence , une énorme secousse tellurique finit par agiter  les assises sociales de ce villages ; les «  grandes familles » de Laroque dont le déclin avait suivi celui de l’agriculture , se retrouvèrent parmi les nouveaux  nantis , le temps de vendre leur patrimoine et de déroger à la règle des anciens  : « celui qui achète s’enrichit , celui qui vend s’appauvrit » . Cette «  redistribution » des richesses donna à Laroque un coup de fouet salutaire qui se traduisit , en général , par de meilleures conditions de vie , notamment sur le plan de l’hygiène , et par une prospérité de façade .

      Sur un espace de temps de quarante ans , ce qui est très  peu dans la vie d’un village de prés de mille ans , Laroque va se transformer fondamentalement au niveau de tout ce qui caractérise la vie d’une communauté villageoise .

20 novembre 2009

Projet de champ photovoltaïque

                                            ASSOCIATION  FANAL  +

                                            (publiée au J.O. du 27 . 11 .2008 )

                                             Fanal.plus@hotmail.fr

                                         Observations à propos du projet de création d’un champ

                                         photovoltaïque à Laroque des Albères .

-1 Le péché originel du projet municipal tient au fait qu’il est né lors de la période préélectorale de 2008 ; certes la préparation des élections est conçue pour justement permettre aux candidats de faire connaître leurs projets …mais dans ce cas là , il s’agissait , de façon à peine voilée , d’appâter l’électeur par cette proposition en forme de cadeau de Noel :  « Au nom de l’écologie , nous allons créer un champ photovoltaïque qui procurera des ressources à la Commune , ce qui nous permettra de baisser les taxes locales »

Cette idée , bien des candidats en mal de programme électoral l’ont eue , tant et si bien que le Préfet de l’époque avait émis une circulaire destinée aux Maires pour leur demander de mettre le holà  à cette épidémie de projets de champs photovoltaïques .

-2 Le projet municipal ne résulte pas des conclusions d’un plan d’ensemble sur le développement de la Commune mais de la rencontre avec un des nombreux opérateurs qui démarchent les Maires du Département ; la municipalité , lorsqu’elle s’est mise en place en 2008 ,avait dans son « héritage » deux projets en voie de finalisation : un PLU , et une ZPPAUP .Ces textes , qu’elle aurait pu modifier à son gout ,avaient le mérite de définir les modalités , les conditions et les limites d’un développement à Laroque ; aujourd’hui ces préoccupation ne sont pas à l’ordre du jour , c’est pourquoi nous considérons ce projet comme déconnecté des réalités rocatines .

-3 L’absence de rigueur dans le suivi de ce projet met la Municipalité dans l’obligation d’expliquer  à la population , par presse interposée  ( L’Indépendant du 28 octobre ) , que ce projet ne rapportera rien à la Commune , si ce n’est …la TP que percevra ( peut être ) la CDC ! Nous attendrons les conclusions d’une étude d’impact sérieuse avant d’admettre qu’une telle décision puisse n’ être prise que pour l’intérêt de quelques propriétaires fonciers et d’un promoteur privé .

-4 Il nous parait aller à contre sens de ce qui se pratique actuellement ( loi SRU , SCOT , Communauté de Communes …) que de permettre à une Commune de décider seule de l’installation de ce qui s’apparente à une activité industrielle ! Dans notre Communauté de Communes l’implantation des zones commerciales est de la compétence communautaire tant il est vrai que l’impact de telles mesures dépasse largement le territoire d’une seule Commune . Aussi , peut on laisser à un Maire le soin de prendre ce type de décision , quand il se répand dans la presse que le dicton «  à Laroca  al sol i toque » est sa source d’inspiration , révélant ainsi , qu’il est , apparemment , le seul à ignorer que Laroque , comme tous les villages du Piémont des Albères , bénéficie de moins d’ensoleillement  que les villages de la plaine pendant six mois de l’année ? Le vide juridique qui semble permettre ce type d’errements ne doit pas profiter à des apprentis sorciers .

- 5 Loin d’être des anti-photovoltaïques , nous pensons que le développement durable peut être défendu à Laroque par des initiatives municipales moins contraignantes que ce projet industriel :

           -aide à l’installation de capteurs individuels

           -aide aux jeunes agriculteurs à rester ou s’installer en agrobiologie sur des terres disponibles .

           -utilisation rationnelle de l’eau , énergie traditionnelle , source d’avenir ,

            Etc.

                                                                                  Novemembre  2009

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24 octobre 2009

Allo Docteur !

                                        ALLO !  DOCTEUR  ,

         Le fameux docteur Knock disait «  les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent … » ; il en est des villages comme des gens , prenons par exemple le cas de Laroque .

        Les fées semblent s’être penchées sur lui tant il est pittoresque et charmant ce village serti dans un écrin de verdure …il a réussi à atteindre une population de 2000 âmes et nombreux sont ceux qui aimeraient bien y demeurer , un vrai bonheur vous dis-je !

         ... et pourtant , ce village a contracté une maladie terrible qui le mène à sa perte , une maladie qui le ronge et dont voici les symptômes …

-plus le village prend de l’âge et plus il vieillit ! Lapalissade croyez vous ?  non !  ceci veut dire qu’il y a de plus en plus de gens âgés , c’est même le record du canton ! il y a les vieux du cru , dont je fais partie, et les vieux qui viennent de partout goûter à ce paradis .

-et comme la statistique n’est pas toujours le comble du mensonge , il s’avère qu’il y a de moins en moins de jeunes à Laroque ; rien n’est fait pour les attirer , rien n’est fait pour les retenir et ils partent là où l’on sait les accueillir .

-encore un peu de statistique : on a beau construire  , le village n’accroit plus sa population ; il est atteint d’un nanisme social grâce auquel nous avons des automnes et des hivers paisibles …

-si un village c’est fondamentalement un pacte social entre des individus qui ont décidé de mettre en commun un certain nombre de choses , à Laroque cette solidarité a été remplacée par la logique implacable de l’argent qui chasse ou repousse tous ceux qui n’ont pas un bon compte bancaire ; c’est comme si on ne voulait vivre «  qu’entre soi » ce qui nous fait passer du cabinet du « bon » docteur Knock à celui d’un sociologue qui pourra nous expliquer ce que l’on nomme les sociétés à logique égoïste .

-d’ailleurs ce n’est même plus un village , c’est devenu un syndicat de copropriétaires où l’on ne gère que l’existant comme on le fait dans des logements collectifs ; fini le Plan Local d’Urbanisme ( PLU ) destiné à préparer l’avenir , il a été remplacé par une politique de cantonnier , celle des trous que l’on bouche au jour le jour .

         …mais alors docteur ,que va devenir le village quand il n’y aura plus d’école , plus de Poste et plus de petits commerces …. ?

        il connaitra les temps bucoliques de l’agriculture grâce aux fermes photovoltaïques et aux champs d’oliviers !

POUNET

30 septembre 2009

Déclin ou essor

Laroque-des-Albères vieillit tranquillement . En refusant le projet de ZAC , qui était promesse de rajeunissement , notamment avec la création d'une Maison de Retraite médicalisée qui eût apporté quelques dizaines d'emplois et permis à nombre de rocatins d'en être un jour les premiers bénéficiaires , notre village s'est replié sur lui-même . Si nous ne réagissons pas rapidement , il risque de mourir par étouffement , certes dans un confort douillet pour beaucoup , mais aussi dans la tristesse d'un village sans jeunesse et sans école . D'où quelques questions que nous pouvons nous poser , la première étant : comment vivre ensemble à Laroque en accueillant des familles riches de projets d'avenir ? Quelle dynamique favoriser en vue de redonner vie à des sols de plus en plus abandonnés soit aux promoteurs , soit aux friches . Des sols qui , en outre , sont en voie de stérilisation par l'usage des pesticides , engrais chimiques .... Pourquoi ne pourrait-on pas faire de Laroque un " éco-village " où l'agrobiologie serait encouragée , et , par le fait même , la biodiversité favorisée ; ceci en aidant des jeunes à s'installer sur des terres à l'abandon et en leur donnant l'assurance que leurs productions seraient consommées sur place selon le modèle des AMAP ? 2009 est l'année Darwin . Bonne occasion de repenser la vie dans son ensemble . 2009 est aussi " Année internationale de l'Astronomie " : cela ne pourrait-il pas être l'occasion de diminuer la pollution lumineuse . Des villages et même des villes ont commencé à permettre à leurs populations de revoir le ciel simplement en diminuant les éclairages publiques , ce qui permet aussi de faire de grandes économies d'énergie . Il y a bien d'autres pistes à explorer , mais , quelles qu'elles soient , Laroque a besoin d'un sérieux rajeunissement , même si les vieux , dont je suis , sont prêts à participer en vue de rendre du dynamisme à notre village . Une occasion a été perdue , ne perdons pas les autres possibles .

Auteur : reg66

27 mai 2009

LE DEVELOPPEMENT A LAROQUE

Nombreux sont les Rocatins qui peuvent témoigner qu’en une quarantaine d’années notre village si pittoresque, est passé d’une situation de récession économique, à un statut de terre d’accueil à l’accès de plus en plus difficile. 

Dans ce même espace de temps le village s’est ouvert au monde extérieur, a accueilli de nouveaux résidents qui ont presque triplé sa population, et s’est efforcé d’ajuster le niveau de ses équipements à ces  nouveaux besoins.

Aujourd’hui se pose la problématique du positionnement de notre village face aux enjeux des quinze prochaines années, au niveau démographique (vieillissement de la population), au niveau économique (maintien du Service Public et d’une activité commerciale de proximité), enfin, au niveau culturel (protection et développement de notre patrimoine et de notre environnement).

           Qu’en pensez vous ?   

Considérez  vous que Laroque  a fini  de  se développer ,

ou bien estimez vous qu’il faut poursuivre l’effort ?

27 mai 2009

VADEMECUM

FanalLa fin de l'année 2008 a vu naître à Laroque une association Loi de 1901 dénommée FANAL +. L'objet de cette association est de susciter des débats ayant trait à notre village et portant sur un large éventail de sujets. Le souhait est de pouvoir apporter, au sein même de ces débats d'idées, toutes les informations nécessaires à des sujets pouvant être d'ordre social, économique, scientifique, culturel, etc.

Ces débats d'idées pourront avoir lieu grâce à un blog, pour être le plus réactif et interactif possible, et ils se feront aussi par l'intermédiaire de conférences / débats lors desquels l'ensemble de la population du village, mais pas seulement elle, serait invitée, Ces initiatives s'inscrivent dans la recherche d'un intérêt collectif. Il s'agit bien d'une démarche de progrès dans laquelle, et sous réserve d'une éthique sans faille, chaque rocatin pourra trouver sa place, du plus jeune au plus âgé.

ASSOCIATION FANAL +

Parution au Journal Officiel du 27 novembre 2008

Siège social : 18, avenue de la Côte Vermeille. 66740 Laroque des Albères

Adresse électronique : fanal.plus@hotmail.fr



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